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Expérimentation sur la représentation des effets secondaires. Ici le stéréotype de la liquéfaction des capacitées cérébrales par la télévision est illustré dans une scénographie. Dans une pièce entièrement vide siège en son centre une télévision. Une bande son produit un zaping en continue entre différentes chaines. Lorsque l'on avance dans cette pièce on devine que cette télévisoin est vidé et qu'un objet prend place au centre de l'enveloppe et un autre relié a cette derniere par des tubes juste à coté. En s'approchant encore plus pret on comprend que cette télévision est en train de pomper un cerveau au rythme de la bande son et qu'elle régurgite les capacitées cérébrales de ce dernier dans un pot de conserve, synonyme de mauvaise qualité et de vieillit.

 Architecture par le rêve

Il est évidemment difficile d’imaginer une maison qui n’aurait pas de porte. J’en ai vu une un jour, il y a plusieurs années, à Lansing, Michigan, États-Unis d’Amérique. Elle avait été construite par Frank Lloyd Wright: on commençait par suivre un sentier doucement sinueux sur la gauche duquel s’élevait, très progressivement, et même avec une nonchalance extrême, une légère déclivité qui, d’abord oblique, se rapprochait petit à petit de la verticale. Peu à peu, comme par hasard, sans y penser, sans qu’à aucun instant on ait été en droit d’affirmer avoir perçu quelque chose comme une transition, une coupure, un passage, une solution de continuité, le sentier devenait pierreux, c’est-à-dire que d’abord il n’y avait que de l’herbe, puis il se mettait à y avoir des pierres au milieu de l’herbe, puis il y avait un peu plus de pierres et cela devenait comme une allée dallée et herbue, cependant que sur la gauche, la pente du terrain commençait à ressembler, très vaguement, à un muret, puis à un mur en opus incertum. Puis apparaissait quelque chose comme une toiture à claire-voie pratiquement indissociable de la végétation qui l’envahissait. Mais en fait, il était déjà trop tard pour savoir si l’on était dehors ou dedans: au bout du sentier, les dalles étaient jointives et l’on se trouvait dans ce que l’on nomme habituellement une entrée qui ouvrait directement sur une assez gigantesque pièce dont un des prolongement aboutissait d’ailleurs sur une terrasse agrémentée d’une grande piscine. Le reste de la maison n’était pas moins remarquable, pas seuleument pour son confort, ni même pour son luxe, mais parceque l’on avait l’impression qu’elle s’était coulée dans sa colline comme un chat qui se pelotonne dans un coussin.

Sous la surface

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